Box enfants conçues en France
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Box enfants conçues en France
Dans un précédent article, Muriel Masson, praticienne en réflexes archaïques nous explique le développement « normal » de la latéralité chez l’enfant.
La latéralité, qui on le rappelle est le fait d’utiliser plus facilement une moitié du corps : la gauche ou la droite. Elle se caractérise communément par l’usage d’une main dominante. Mais peut aussi s’exprimer pour les jambes, les yeux ou encore les oreilles.
Nous allons voir dans cet article les conséquences d’une mauvaise latéralisation chez l’enfant. Peut-elle engendrer des difficultés d’apprentissage scolaire ? Comment y remédier ?
L’enfant arrive enfin en CP, avec la soif d’apprendre à lire, de devenir un grand et de pouvoir lire ses histoires soi-même. Mais pour l’enfant mal latéralisé… ça se complique.
Quand l’enfant veut lire une page devant lui, ses deux yeux voient l’image de façon très légèrement décalée et envoie une copie un peu différente au cerveau, jusque-là tout va bien.
En revanche, si ce dernier n’a pas établi de dominance oculaire, il va superposer ces deux images décalées et les traiter en même temps. L’enfant voit mal, voit flou, il y a des trous…
Un enfant bien latéralisé, lui, traitera l’image vu par son œil dominant et inhibera l’autre image. Il pourra donc traiter correctement toute l’image.
Ceci étant dit, la dominance ne suffit pas. En effet, si l’œil gauche est directeur mais que le « pont » entre les deux hémisphères n’est pas bien bâti, le traitement va rester difficile.
En effet, le mot lu prioritairement par l’œil gauche ira dans l’hémisphère droit (c’est ainsi, l’hémisphère droit traite et contrôle le côté gauche et vice-versa). Mais l’information visuelle ne pourra pas passer dans l’hémisphère langagier, majoritairement situé à gauche, pour y être traitée, car le pont est toujours « en travaux ».
Chez les filles, cela reste plus facile car le traitement langagier est mieux réparti entre les 2 hémisphères. Chez les garçons, du fait des hormones, c’est véritablement l’hémisphère gauche qui concentre ces compétences. Le manque de latéralité est encore plus néfaste pour eux.
De même, quand l’enfant entend la maîtresse parler, le son lui parvient avec un petit décalage entre les deux oreilles, en fonction de la position de sa tête.
S’il n’a pas d’oreille dominante, il est perpétuellement gêné par un écho. Comment rester concentré quand on écoute une radio mal réglée avec des parasitages ?
Il est alors difficile pour l’enfant d’associer les bons graphèmes (lettres) avec les bons phonèmes (sons) correspondants. La porte des « Dys » est ouverte.
Diagnostiqué souvent deux ans plus tard, en CE2, ce sont autant d’années perdues pour aider l’enfant à acquérir les ressources corporelles et donc neuronales pour apprendre. Alors qu’on pourrait observer très jeune les difficultés scolaires à venir et tenter d’y remédier.
Ces enfants, en soif d’apprendre et de réussir comme les autres, s’appliquent à l’école, on les dit « lents » voire « paresseux » alors qu‘ils déploient beaucoup plus d’énergie que d’autres.
Ils comprennent généralement le sens global mais doivent compenser, parfois inventer la fin des mots, des phrases car il y a comme des trous pour eux. Le traitement est fastidieux, long, erroné. Ces enfants fatiguent vite. Après avoir donné beaucoup d’eux même, l’après-midi est encore plus difficile.
D’autres utilisent des stratégies d’évitement et vont essayer de revenir dans un schéma « côté » qu’ils connaissent bien. Ils vont décaler la feuille sur le côté pour qu’il ne soit vu que par un seul œil. Certains sont affalés sur le côté, s’obstruant un œil et une oreille avec leur main comme pour neutraliser ce côté dont ils en savent que faire. Vu le peu de résultat pour la somme d’effort fourni, certains abandonnent.
En classe ou à la maison, il est possible de vérifier la bonne latéralisation des enfants.
Il suffit de se mettre debout, et de demander aux enfants de faire comme nous : on tape son genou droit avec sa main gauche puis on alterne de l’autre côté, en rythme s’il vous plait ! L’enfant bien latéralisé, à partir d’environ 6 ans (voire bien avant), y arrivera facilement.
Mais d’autres, pas du tout. Ils ont beau chercher, c’est comme si un mur séparait leur côté gauche et leur côté droit, la main droite ira toujours taper sur le genou droit, on a beau leur montrer en face, de côté, leur expliquer, rien n’y fait.
On peut aussi leur demander de suivre des yeux un stylo que l’on déplace horizontalement devant eux. Leurs yeux décrocheront souvent au centre, comme si ce passage était trop complexe à gérer.
Pour ces enfants, il est important de reconnaitre tous les efforts déployés, de ne pas utiliser d’étiquettes désastreuses pour des êtres en plein développement, qui ont besoin de construire positivement leur estime.
Important de comprendre qu’ils n’ont pas toutes les cartes en main pour apprendre, dans leur corps et leur cerveau. Qu’ils font d’énormes efforts, qu’ils sont courageux. Et surtout que les charger de tâches cognitives, les engluant encore plus dans leurs difficultés, n’est pas la voie à suivre pour les aider.
C’est en amont qu’il va falloir intervenir, en remettant de la clarté dans leur corps.
Les pratiques corporelles (psychomotricien, éducation Kinesthésique…) et notamment du développement, (accompagnement en réflexes archaïques, thérapie Padovan©…), peuvent aider à l’intégration des réflexes qui « coincent » l’enfant dans un mode de fonctionnement « côté », empêchant le pont de se construire entre ses deux hémisphères.
En Brain Gym, des techniques de remodelage de latéralité sont très efficaces pour renouer avec le croisement du corps.
Pour en savoir plus sur Muriel Masson, accompagnante en réflexes archaïques et méthode Padovan 
« La vie en mouvements ».
En classe, les enseignants peuvent laisser les enfants s’installer comme ils le veulent sur leur chaise, car c’est ainsi qu’ils gèrent au mieux leurs parasitages. Les enseignants seraient sans doute enthousiasmés par la formation au Brain gym adapté à la classe. Ils disposeraient ainsi d’une boite à outils précieuse pour aider leurs élèves à apprendre plus facilement.
L’enfant, avec un feutre ou son doigt, suit un 8 couché déjà tracé au mur, tableau… Pour débuter, il part du centre et remonte vers la gauche. Il fait trois fois le circuit avec sa main droite, puis 3 fois avec sa main gauche et 3 fois les deux mains ensemble.
Ce faisant, ses deux mains travaillent ensemble et passent plus facilement la ligne médiane, sans être en frontale comme avec le stylo que l’on déplaçait horizontalement.
En s’exerçant à l’activité du « Huit couché », l’enfant travaille sa coordination oculomotrice, huile son épaule, coude et poignet (le tout relié à son centre) ce qui soutient sa motricité fine, commence à tracer des boucles qui lui serviront pour l’écriture cursive…
Enfin, gardons à l’esprit que ces mouvements croisés qui stimulent notre latéralité, nous les faisons naturellement quand on marche activement (pas les mains dans les poches), quand on court…
Les temps de récréation, d’EPS et de toute motricité en classe sont donc précieux pour nourrir ensuite les activités cognitives de lecture, écriture.
L’enseignant va gagner du temps et de la joie en classe.
Et avant les devoirs à la maison, une petite course ou autres jeux d’extérieur feront un bien fou à l’enfant qui a accumulé beaucoup de tensions dans son corps, assis plusieurs heures sur une chaise à se sur-concentrer sur des activités mentales.
« Le quatrième trimestre de grossesse » d’Ingrid Bayot sur les besoins spécifiques du nourrisson pendant ses trois premiers mois de vie.
Et le livre de référence de Michèle Forestier, « De la naissance aux premiers pas » avec pleins de conseils pratiques pour accompagner son enfant.
Pour en savoir plus sur Muriel Masson, accompagnante en réflexes archaïques et méthode Padovan « La vie en mouvements ».
Picadelo crée (
en France) des coffrets d’activités complets pour les enfants de 3 à 7 ans avec un grand magazine, plus d’une dizaine de jeux et d’activités manuelles et créatives, et tout le matériel fourni !
Ne cherchez plus des idées pour occuper vos enfants, ne courrez plus les magasins pour rassembler le matériel nécessaire : tout est là, profitez du moment présent avec votre enfant !
